Salut les petits loups, aujourd’hui je reviens vers vous pour un sujet qui me tient à coeur, et sur lequel j’aimerais m’exprimer depuis un moment. Evidemment ce sujet, si je ne l’ai pas abordé plus tôt, c’est que dans la famille du « je te juge » le gamer moyen est un sacré numéro :
- Tu joues à Call of Duty ? T’es pas un vrai.
- Tu adores jouer aux Sims ? T’es pas un vrai.
- Tu joues à des jeux smartphone ? T’es pas un vrai.
- Tu platines pas tes jeux ? T’es pas un vrai.
- Tu ne connais pas les caractéristiques techniques des consoles, jeux ? T’es pas un vrai.
- Tu n’es pas hyper câlé en jeux indé ? T’es pas un vrai.
- Tu aimes le dernier Assassin’s Creed ? T’es pas un vrai.
- Tu apprécies les jeux tels que Heavy Rain, The Order etc à leur juste valeur ? T’es pas un vrai.
- Tu joues en facile voire en tout sauf difficile/hardcore/meurs pour jouer ? T’es pas un vrai !
Et si ce début d’article ressemble à un coup de gueule général contre le jugement constant des gamers envers les uns les autres (et cela ne change rien au fait que je le pense et que j’en profite pour le pointer du doigt aussi), il veut surtout parler du dernier point : le fait de jouer en facile, et/ou de ne pas aimer jouer dans une difficulté supérieure.
Chez certains joueurs (et là, je connais des gens qui pensent cela aussi MAIS respectent le point de vue du joueur d’en face, et à partir de là, je trouve ça cool – donc je vise vraiment les gens qui pensent avec leur unique neurone, de façon égoïste), le mode « facile » d’un jeu est un blasphème, un gros doigt d’honneur à leur prétendu « skill » et jouer en facile est vraiment l’un des pires crimes que vous puissiez commettre.
J’admire les gens qui jouent presque tout le temps directement en difficile, je sais qu’ils y prennent beaucoup plus goût qu’autrement et que leur façon de jouer au final, s’oriente plus sur du challenge qu’autre chose. Je ne les « comprends » pas entièrement, mais je les admire et les respecte même.
Moi je n’aime pas jouer en difficile. Voilà. Certains jeux, je n’ai même pas envie de les faire en moyen, je l’avoue (pour la première fois publiquement, mais je l’avoue). Et je ne devrais pas ressentir de honte à le faire et le dire, car ma façon de jouer est différente de cette autre catégorie de gamers : j’aime les jeux pour leur histoire, la morale/les émotions qu’ils véhiculent, la profondeur de leurs personnages, leur façon de me faire voyager, les choses qu’ils m’apprennent et leur aptitude à me permettre de m’identifier au personnage principal. Dans tout cela : la difficulté plus ou moins élevée à laquelle je fais face pour « traverser » le jeu ne m’intéresse pas. Et, au contraire même, si cette traversée magique/inquiétante/dynamique/sanglante/triste/etc doit se faire avec rage, impatience et galères (causées par une difficulté trop élevée) je n’y prends plus aucun goût, et parfois, j’abandonne. Car je ne cherche pas le challenge, je veux VIVRE le jeu, et la vie est déjà bien assez difficile à mon goût pour vouloir galérer dans mes vies vidéoludiques, d’ailleurs.
Alors je ne cherche pas la facilité extrême, il ne m’est pas non plus agréable de parcourir un jeu sans jamais rencontrer d’obstacles, mais je ne veux pas que ces obstacles soient une épine grosse comme un tronc d’arbre dans ma manette : à passer des heures dessus pour l’enlever.
Car je veux être une justicière qui casse des fesses presque aussi facilement que je casse des oeufs pour faire mes crêpes, je veux être un Assassin capable de faire de la discrétion-WTF et réussir à m’en sortir quand même, fracasser de l’orc à gogo sans mourir un nombre incalculable de fois, survivre dans un monde de folie cruelle sans devoir me soucier en plus de mourir quand une mouche me touche, et autres situations délicates qui ne le sont qu’encore plus avec un mode de jeu difficile.
C’est ma façon de jouer, et elle me plait, je ne veux pas que cette majorité de gamers qui constitue notre société environnante influence ma façon de jouer, je ne veux pas que, parce qu’ils l’ont décidé, je doive changer d’objectifs de jeu. Je n’ai pas à ressembler à ce que vous êtes/aimez être, et personne n’a à subir vos jugements pathétiques.
Jouer en « facile » n’est pas un crime, et même quand certains jeux eux-mêmes sous-entendent que les gens jouant en facile sont des nuls : ce n’est pas le cas. Je pense que pour certains, moi y compris, jouer en facile n’est pas une idée d’avoir peur d’être nul, mais plutôt un choix de jeu, comme expliqué plus haut. Nous ne jouons pas en facile car nous ne sommes pas à la hauteur pour les modes plus élevés en difficulté, nous le faisons car nous avons décidé qu’en fonction de notre façon d’aborder le jeu, c’était plus sympa.
J’en ai marre de lire « bouh t’es un casu (ce mot qui n’a d’ailleurs aucun sens réel)« , « bouh t’es trop nul, t’as peur de ne pas y arriver », en fait, je déteste toute cette faculté à juger les autres joueurs sous prétexte qu’ils n’ont pas la même façon de jouer que vous, les mêmes goûts. Alors, laissez les gens vivre, comme d’habitude.
Quelques #CaroFacts sur le sujet :
- Je ne veux pas jouer à Destiny seule, car en plus de n’y voir aucun intérêt sans multi, je n’ai pas le courage d’avancer avec difficulté dans le jeu.
- Le seul moyen de me faire jouer à un survival en difficulté maximale, serait dans un délire de stream, un peu comme Jeff (@SagaNightmare) sur Alien : Isolation, mais je trouve qu’il le fait excellemment bien, pas besoin de moi ;).
- J’ai peur de jouer à BloodBorne, car l’univers m’intéresse mais la difficulté de base et apparente du jeu me rebute.
- Chaque fois que je lis « c’est en quelle difficulté? » quand je live, j’ai envie de râler.
- Ce culte de la difficulté fait que, parfois même quand je suis seule : au moment de cliquer sur « facile » ou même « moyen » sur un jeu, je le fais rapidement et en baissant les yeux.
- Au cas où vous ayez envie de me répondre « non mais t’es juste nulle » : je fais pipi sur vos ancêtres.
- J’adore les Sims et Animal Crossing.
- J’ai adoré Assassin’s Creed Unity.
- J’ai toujours détesté les niveaux de difficulté clichés de Wolfenstein (repris dans The New Order d’ailleurs).
- Les chasseurs de trophées : je n’ai pas votre patience et ce challenge ne m’intéresse pas, mais parfois, je vous envie quand même.
- Je ne suis vraiment pas fan des adaptations de jeux « console » (y compris PC) sur smartphone mais j’aime beaucoup jouer à des jeux « légers » sur mon téléphone dans les transports, quand j’attends quelque chose ou aux toilettes, et c’est cool.
- Je me fous COMPLETEMENT de tout ce qui est 1080p, machin fps, parfois je n’y comprends même rien : ça ne m’intéresse pas, du coup je ne juge pas les jeux sur ça et encore moins avant d’y avoir joué.
- Je vous fais des bisous.
- J’aime les pandas roux (et les sushis) <3.
seilin3
août 13, 2015 at 8:35« Comment ça, tu joues en mode facile, mais tu n’as rien compris aux jeux vidéo ma cocotte!! »
Je déconne bien sûr 🙂 Et je suis tout à fait d’accord avec ton article!
Chacun sa façon de jouer, il n’y a pas de bons ou de mauvais joueurs, du moment que la personne apprécie ce qu’elle fait.
Personnellement je joue en général en difficulté moyenne, et cela ne m’intéresse pas de refaire le jeu en mode difficile, sauf si vraiment je l’ai adoré, que je veux le refaire et que j’avais trouvé le mode moyen trop facile…
Mais je trouve que ta façon de voir les choses, vouloir vivre l’histoire du jeu et mieux incarner le personnage, est très positive et permet de pleinement apprécier le jeu vidéo!
PlayHer
août 13, 2015 at 10:33Nous sommes d’accord, pour moi le joueur a plusieurs profils, il faut juste les respecter !
Meridel
août 13, 2015 at 8:45Entièrement d’accord également ^^ personnellement un jeu avec une difficulté trop élevée me donne simplement envie d’éteindre le pc et de lire plutôt que de réessayer et réassayer… du coup, le dernier jeu que j’ai acheté soit The Witcher 3, je l’ai joué en facile et je dis merde à ceux qui ne sont pas contents :p
PlayHer
août 13, 2015 at 10:34J’aime ce commentaire 😀
Ketroah
août 13, 2015 at 8:49Merci Caro ! J’approuve cet article à 100%.
En général j’essaie de jouer en difficulté normale la plupart du temps quand je sais que le jeu ne va pas vraiment me poser de problème (un Assassin’s Creed ou un Uncharted, par exemple) mais je ne suis vraiment pas intéressé par la quête de la difficulté suprême. Je joue pour m’amuser et pas pour me casser la tête, même si quelques fois c’était intéressant, j’ai adoré rager sur Donkey Kong Country Tropical Freeze.
Mais voila, je suis le genre de gars à accumuler les jeux et à en finir très peu car j’adore beaucoup les univers de jeux qui sortent (et que je prends donc day-one) mais après j’ai du mal à les finir car j’en ai beaucoup à faire et je ne sais pas par lequel commencer. Et le mode facile m’aide parfois à finir un jeu plus vite tout en appréciant l’histoire / l’univers / le gameplay. C’est tout ce qui m’intéresse dans un jeu, la difficulté ou la quête de reconnaissance des autres joueurs, c’est pas pour moi.
Comme tu dis certains essaient de t’atteindre en t’insultant de faux joueur, disent que la tendance de « casualisation des jeux vidéo » c’est de notre faute, moi je trouve qu’il ne faut pas en avoir honte. Oui je joue beaucoup, mais non j’ai pas vraiment envie de passer 20 ans sur un jeu (d’ailleurs la durée de vie, c’est pas du tout ce que je recherche en priorité sur un jeu, j’aime bien le format AAA entre 15 et 30 heures, ça me correspond très bien, même si je comprends les gens qui préfèrent les longs jeux comme certains RPG comme Xenoblade etc…).
Bref, merci d’avoir écrit cet article, je suis content de ne pas être tout seul à penser comme ça et je te soutiens, comme d’habitude! o/
PlayHer
août 13, 2015 at 10:36Je comprends, je trouve ça dommage de rusher un jeu en facile si du coup on ne prend pas conscience du jeu en lui-même, mais c’est possible de vouloir rusher un jeu pour avancer dans sa ludothèque sans gâcher son expérience, ce que tu as l’air de faire et ce que je fais moi aussi, comme avec AC Unity dernièrement, je l’ai rushé à fond parce que je voulais le commencer et le finir mais si j’ai réussi à le faire c’est parce qu’à aucun moment j’avais envie de quitter son univers.. C’était intense.
Ficktiff (@FickTiff)
août 13, 2015 at 9:39Un article plein de vérité (comme bien souvent sur ton blog), mais j’aimerais juste revenir sur un point :
» j’aime les jeux pour leur histoire, la morale/les émotions qu’ils véhiculent, la profondeur de leurs personnages, leur façon de me faire voyager, les choses qu’ils m’apprennent et leur aptitude à me permettre de m’identifier au personnage principal. »
Moi aussi, mais cela ne m’empêche pas de le faire en difficile au premier abord (et baissé plus tard si jamais je galère trop étant donné que je suis une vraie quiche), mais ce n’est même pas pour le challenge, c’est juste que je trouve que le jeu vidéo s’en est allé vers une facilité déconcertante, et que nous sommes peut-être trop aidés (du genre là faut que tu fasses ça, oh regarde là si t’appuies sur le bouton tu auras ça ! etc.).
Bon, ils ne sont pas tous comme ça, mais en général à l’heure actuelle c’est mon ressenti.
Après cela ne m’empêche pas de ne pas cracher sur ceux qui jouent en facile, chacun joue à la difficulté qu’il veut, au final ça ne change rien, l’histoire reste la même, les personnages restent les mêmes, les émotions restent les même, etc. donc chacun fait ce qu’il veut ! Et puis s’ils sont présents, faut bien les utiliser !
PlayHer
août 13, 2015 at 10:43En fait je ne dis pas que les gens qui font un jeu en difficile ne le font pas non plus « pour leur histoire, la morale/les émotions qu’ils véhiculent, … », je dis juste que moi je le fais pour ça ET(en plus) je n’aime pas au milieu être embêtée par la difficulté 🙂
Et je suis contente de voir ton commentaire parce que je l’attendais, dans cette idée du « le JV c’est trop facile aujourd’hui », je pense qu’il ne faut pas confondre les jeux « passifs » à la The Order, Heavy Rain etc qui pourraient passer par des jeux « trop faciles » alors que ça n’a aucun rapport, c’est une façon d’aborder le jeu. Par contre il est vrai que certains jeux au gameplay plus « action dynamique et libre » ont une sorte de tutoriel constant qui peut saouler, moi même je trouve que c’est chiant et trop « assisté » mais, et même si comme expliqué dans mon article précédent qui parle du « JV avant » les vieux jeux me manquent, je n’oublie pas non plus tous ces titres impossibles à finir avec des conditions affreuses comme des sauvegardes rares ou inexistantes ou des niveaux de difficulté impossible même pour des jeux plus légers (ex = les Schtroumpfs !!!! x), les Tortues Ninjas..) donc honnêtement en pesant le pour, le contre, je trouve que chaque période à ses avantages et inconvénients en fonction du profil du joueur, je ne blâme donc pas cette facilité avancée qui, par moments, me soulage.
Et pour finir, je mets +1 pour ton paragraphe de conclusion !
Des bisous ! 🙂
Big N
août 13, 2015 at 9:55Merci… C’est toujours un plaisir. Les premiers jeux vidéo auxquels j’ai joué (sur Nes) ne possèdaient pas de point de sauvegarde. Arriver à les terminer pour certains relevait du génie (réflexes et timings en fait). Lors de cet exploit de joueur. On en ressortait pleins d’émotions, de fierté, l’impression d’avoir accompli qqchose de grand (oui je sais …). Ori (^^) par exemple illustre bien la pertinence d’une telle difficulté qui participe alors grandement à l’expérience de jeu. Sans elle il serait plus fade, moins émotionnel et la montée en puissance du titre dictée tout au long du jeu serait brisée. Sinon avec le temps et par manque aussi, je te rejoins dans le fait de vivre une aventure tout en émotions sans être court-circuité par cette sus-difficultés. En ce qui concerne la partie « 1080 et autres ». Je vais donner mon avis en l’imageant : si tout le long d’un feu d’artifice je trouve ça jolie et prend beaucoup de plaisirs, je dois bien avouer que le bouquet final reste ce que je préfère. Kisses, change rien.
PlayHer
août 13, 2015 at 10:47Effectivement, et d’autres étaient presque impossibles à finir sans s’arracher une touffe de cheveux monumentale haha !
Oui, certains jeux dans leur difficulté trouvent leur charme. Mais du coup ce n’est plus une idée de choix justement de difficulté d’un jeu, c’est établi, et comme Ori c’est clair ou encore Limbo, ou même Never Alone concernant certains axes de gameplay cette difficulté en fait des jeux phénoménaux qui, sans ça, seraient effectivement plus fades.
Bisous mon Big N <3
El-Koala
août 13, 2015 at 11:09Eh bien moi je joue généralement en moyen ou facile parce que, hé, j’ai surtout envie de jouer quoi. Pas de me prendre la tête avec des trucs que je n’arriverais peut-être pas à faire. :3
Le mieux, ça reste encore ces jeux où tu n’as pas à choisir de mode de difficulté. Là au moins, ça met tout le monde d’accord (et encore…).
PlayHer
août 14, 2015 at 11:10Toi, t’es pas sur Rocket League.
Sinon : <3. Et je suis d'accord, comme je l'ai dit dans une de mes précédentes réponses à un commentaire : les jeux qui ne donnent pas le choix sont souvent ceux que je préfère, ça évite de tergiverser et je trouve que c'est + "sain".
El-Koala
août 14, 2015 at 11:16Mais je ne peux pas être sur Rocket League ! J’ai pas de PS4 et mon PC est trop faiblichon… :'(
Pour en revenir au sujet tu prends Fire Emblem Awakening. Fallait absolument le faire en difficulté élevée, soit disant.
Je l’ai fait en facile et avec le retour des unités mortes au combat en plus (en mode gros gros débutant quoi) pour mon 1er run et ça ne m’a pas empêché de laaaaaargement apprécier ce jeu que je recommande à tout le monde par ailleurs. 🙂
cinemadepigalle
août 14, 2015 at 12:35Il ne faut pas se laisser atteindre par les piques des autres. Je veux dire, je sais pourquoi je joue aux jeux vidéo, toi aussi, pas besoin de se justifier. La j’ai commencé The Last of Us, ben je me suis mis en facile, parce que je suis une grosse quiche aux tps/fps. Je le sais mais ça ne m’empêchera pas d’apprécier l’histoire (surtout que j’arrête pas de mourir dans les salles d’infiltration @_@).
Après paradoxalement, j’adore la série des Souls et Bloodborne mais pas pour leur difficulté qui est présente mais hautement surestimé mais pour leur level design, leur univers et leur direction artistique (je te conseille vraiment Bloodborne qui est incroyable sur ce dernier point, à commencer avec des conseils).
Le milieu du jeu vidéo est rempli de gens bêtes. Ça me peine de le dire mais quoique tu fasses tu seras toujours jugé. Le fait est que dans cette masse de gens stupides, tu peux aussi en trouver qui n’auront pas forcément le même avis que toi mais qui sauront le respecter et avec qui tu peux discuter et c’est la que le média devient réellement intéressant.
Tout ça avait un but… Ah oui, ignore les trolls. 🙂
Et j’approuve mon Koala favori, c’est tellement plus simple de ne pas avoir le choix du niveau de difficulté, que ce soit pour un Assassin’s Creed ou un Dark Souls.
Sinon, j’ai commencé Destiny, et clairement c’est à faire en multi.
PlayHer
août 14, 2015 at 12:52Il est liiiiiiibre Max, il est liiiiiiibre Max…
Désolée, ça m’a échappé, donc oui ! En fait on dit la même chose :D. J’ignore totalement les trolls là-dessus, je m’en bats même presque les steaks je dirais, je trouve ça juste important de donner cet avis-là aussi qui est souvent très minime face aux « un gamer joue en difficile » c’était juste ça en fait.. 🙂
Yep, j’aime bien les jeux qui donnent pas le choix aussi ! T’es obligé de t’adapter « en haut ou en bas » !
cinemadepigalle
août 14, 2015 at 12:56Ahahah! Les artistes musicaux aiment tellement mon prénom!
Tu fais bien de dédramatiser un peu le fait de jouer en facile 😀
linkart
août 14, 2015 at 1:52Tu as ta façon de jouer et si c’est celle qui te plaît, garde la et ne t’en cache pas. Je t’ai souvent taquiné ou suggéré certains trucs (faire des trophées ou essayer un mode difficile), mais c’est pas parce que tu jouais différemment cependant que je t’aurais méprisé réellement en tant que joueuse.
Il y a tout de même une chose bien dans les modes difficiles de bons jeux. On réalise souvent sur quoi le jeu est vraiment bon car son gameplay est poussé à ses limites. C’est là qu’on voit un jeu bien conçu et bien pensé (coucou RE4). C’est aussi là qu’un certain sentiment d’accomplissement ressort pour le joueur. Quand un jeu propose une courbe de progression énorme, le plaisir de voir son skill augmenter en y jouant c’est un plaisir de jeu immense. Un jeu comme Assassin’s Creed (attention je suis pas en train de dire que c’est de la daube, tu sais que je les fait tous à leur sortie) ne propose aucune courbe de progression, du coup le plaisir de jeu est simple, le même du début à la fin. Je dis pas que c’est nul mais c’est différent, l’un demande moins d’investissement qu’un autre, après on aime ce qu’on veut, mais je tenais à mettre le point le plus positif qui ressort des modes difficiles (vu que c’est essentiellement sur ça que porte ton article). A contrario un jeu mal conçu difficile ça énerve et ça donne aucun plaisir. Je te laisse avec une vidéo d’1 drop dans la marre que je trouve vraiment bonne. Tu n’as pas à être d’accord (je suis même pas d’accord sur tout) mais c’est intéressant : https://www.youtube.com/watch?v=KzvHvc41qpk
Bon jeu Caro 🙂
T.
août 14, 2015 at 8:01Je peux enfin avouer publiquement que j’ai utilisé un guide pour finir Myst !!!
Merci !
La Fille en Geek
août 14, 2015 at 11:56Salut Caro !
C’est très intéressant cet article, et franchement je me suis bcp retrouvée dans ce que tu as décrit. En fait, je fais fasse au dilemme du choix de la difficulté à chaque fois que je commence un nouveau jeu. Je me demande : « Facile ? pfff non quand même pas. Mais difficile… euh je me sens pas. Bon ben moyen alors. Mais moyen pour eux c’est moyen dur ou moyen facile ? Il vaut pas mieux que je prenne facile quand même ? Mais si après c’est trop facile ? Mais si c’est trop dur ? Bon, je prends moyen, dans le doute. Au pire je changerai si j’y arrive vraiment pas. »
Tu as mis le doigt dessus, les gamers se jugent les uns les autres mais je dirais même qu’il sont tellement conditionnés qu’ils se jugent eux-même… Quand je choisis ma difficulté c’est tout juste si je me dis pas « Bon de toute façon personne saura ».
Et comme toi, quand j’explore un jeu et que d’un coup je bute sur une difficulté, je perds le fil du scénario, mon niveau de frustration atteint des sommets aussi vite qu’une Ferrarri (la 458 Italia passe de 0 à 200km/h en 10.4s pour votre information ahaha) et je finis pas balancer la manette [à mon chéri pour qu’il me passe le niveau] et je boude. Je pense tout particulièrement à The Last of Us quand je dis ça.
Bref, c’est une bonne analyse que tu as faite là, et je suis tout à fait d’accord avec toi, en tous points. Des bisous !
stoffenberg
août 14, 2015 at 9:19Salut Caro, déjà, sympa l’article. C’est vrai, une jeune fille qui se cache un peu de la nature de l’homme, cette nature synthétisé en une expression « c’est moi qui a la plus grosse ». Bref je ne te jugerais absolument pas parce que tu assumes ce que tu es et tu sais que j’ai énormément de respect pour toi.
Néanmoins je suis tout le contraire de toi mais aussi tout le contraire des autres; en clair je platine un maximum de mes jeux et je joue toujours en difficulté extreme. Bref je vais te troller un peu (^^) désolé d’avance. Mais tu dit aimer joué en mode facile parce que tu joue plus pour le scénario, l’univers. C’est pas un jeu qu’il te faut c’est un Artbook, tourner les page c’est facile, lire aussi tu sais très bien le faire et l’univers y est mieux décris par les artistes avec de très belle images. T’inquiète pas je te taquine gentiment en te tirant les joues.
Mais réfléchissons un peu deux minutes, j’ai l’impression que tu as un peu honte de ta façon de jouer, pas honte parce que tu ne fait pas comme les autres, mais honte de ne pas montrer que tu n’est pas capable de faire aussi bien que les autres. Tu attends quoi ma belle ? joue a bloodborne non de dieu, affronte le mal avec courage, transpire sur ta manette à chaque coup de lame sur l’ennemi et de fracas sur le sol et sois fière à la fin de ton jeu de dire « whouaaa putain je l’ai fait ». Je t’ai dit que je t’emmènerais sur Venus, visiter le beau caveau de verre et y affronter ses ennemis, je te le dit, la difficulté y sera, même à six, mais quel pied de jouer ensemble non ? quel angoisse incroyable de jouer a Alien isolation en mode cauchemars avec un Alien qui te vois à plus de 200 mètres (bon j’avoue pour ton petit coeur c’est mal). Ce que je veux dire par là c’est que je ne le fait pas pour impressionner les autres mais surtout pour remercier les développeurs de leurs formidables travaux fournis parce que oui, Il n’y a rien de pire que de travailler pendant des mois à faire un jeu pour qu’une personne le fini en 6h parce qu’il l’a torché en easy. (n’y voit aucune insulte envers toi, je te donne mon simple avi).
Ensuite j’ai dit différent des autres parce que oui je platine mes jeux mais je ne suis pas comme les autres personnes qui se vante de platiner des jeux avec internet en guise de guide pour savoir où sont les collèctibles ou demander de l’aide a une personnes pour tricher en multi afin d’y avoir le trophée le plus difficile du jeu. Bref désolé mais pour moi ces gens ne sont ni chasseur de trophée ni joueur, ce sont des gens qui visent une belle position dans le classement playstation en montant leurs niveau de trophée. Un vrai comme moi (nous sommes très rare dans le monde malheureusement) on platine nos jeux a la sueur de notre front, j’ai passé 30h en multi de tomb raider juste pour tuer un mec qui était en train de glisser en rappel. J’ai passé plus de 300h sur dead island pour y trouver toutes les cartes de postales; Mais non de dieu quand on veux platiner un jeu on le fait convenablement. Je me suis embrouillé plusieurs fois avec des amis parce que je suis un mec très droit, même trop. Quand je fait un truc je veux que ce soit parfait (c’est pour ça que ton dessin traine aussi lol). Bref sois fière de toi, tu assumes et ça c’est tout ce qui importe mais pense au développeurs et tu verra que c’est pas si difficile de jouer ne serait-ce qu’en normal surtout pour un jeu que tu aimes et les développeurs sont toujours fiers des joueurs qui acceptent les défis et je sais que tu es une femme de défis ^^
A plus sur bloodborne ma belle ^^
playmultiplayer
août 16, 2015 at 11:46Perso’ je ne joue qu’en moyen et j’ai une TV 720p donc je m’en fous aussi des jeux à très haute résolution. Je suis roux <3
gabssama
août 17, 2015 at 12:04Si le mode facile existe c est pas pour faire joli ! Chacun jour à sa façon ! Personnellemnt ça dépend les jeux. J’aime bien les difficultés élevées car ça rend le jeu plus réel. Mais bon des fois ça passe pas lol j ai fini The Last of Us cet été pour la première fois de ma vie. Vu que c etait le remastered j avais le droit à la difficulté réaliste ! Parfait pour moi sauf que au bout de quelques heures de jeux j ai compris la leçon et je suis passé en mode facile pour pouvoir le finir XD
N ayons pas honte de vivre un jeu pleinement !
Peb
août 25, 2015 at 12:40Tu as bien raison d’assumer de jouer de la façon dont cela te plait! La dictature des trophées et de la difficulté je la connais bien, très bien même puisque j’ai chassé les trophées pendant quelques années. Mais finalement j’ai laissé tombé pour retrouver un plaisir de jeu plus sain, à savoir jouer aux jeu de la façon dont je le souhaite, et parfois je n’ai pas envie de me prendre la tête. Si j’apprécie grandement les dark souls Bloodborne pour leur ambiance et leur difficulté qui est finalement pas si insurmontable que ça, il y a un paquet de jeu que je fais désormais en moyen. Je ne garde le mode difficile que dans certains cas, souvent les jeux accès survie, ce qui pour moi renforce encore le contexte et l’immersion dans le jeu en me forçant à faire plus attention à tout. Mais je ne le fais uniquement si je peux changer de mode de difficulté en cours de partie car je me suis déjà retrouvé coincé et c’est insupportable finalement, ôtant ainsi tout le plaisir de jeu.
Bref, le plus important c’est que tu te fasse plaisir 😀